


















Cette série d'images est uniquement composée de déchets, de rebuts. C'est une ode aux objets cassés, crasseux, inadaptés aux productions humaines dont personne ne revendique la propriété.
J’ai voulu avec cette série me positionner dans la longue continuité historique de la question du déchet dans la nature morte. Je la traite cependant avec des approches et des techniques contemporaine : les sujets sont trouvés en récup de marché ou en poubelle de recyclerie puis sont photographiés en studio à l’aide de techniques importées de mon travail alimentaire dans le luxe pour être enfin ultra-transformées : déformées, détourées et remontées en post-production.
Or rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Cette formule résume pour moi toute la création artistique.
Cette série d'images est uniquement composée de déchets, de rebuts. C'est une ode aux objets cassés, crasseux, inadaptés.
Aux productions humaines dont personne ne revendique la propriété.
À ce qu'il y a dans nos propres poubelles, ce que l'on refuse de voir, que l'on cache et que l'on essaye de faire disparaitre.
Or rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Cette formule résume pour moi toute la création artistique.
Une nouvelle production peut être résumée comme un assemblage de deux choses préexistantes.
Le collage est finalement la seule forme de création.
Tout ce que je fais se rapproche d'une immense et sérieuse parodie, sans cynisme.
Comme une constante d'un manque général de sens et de saveur.
Notre monde est plein de formes et de matériaux pour récupérer.
transformer, détourner.
C'est juste un jeu de langage.
Il suffit de se baisser pour les ramasser, de les démonter, de les bricoler et de les remonter.
Nous sommes devenus des couteaux suisses, des boites à outils.
Exposition :
Jeune création n°72, Paris, France
Mytho, CRP - Douchy-les-Mines, France
Centre Photographique de Lectoure, Lectoure, France
Lux #0, Paris, France
Publications (liens) :
Libération
Fish-eye
Brainto