Cette série qui compose la première partie des  travaux les plus récents de Robin Lopvet nous invite à explorer les compositions complexes de l’artiste. Ces natures mortes contemporaines nous renvoient à notre société de récupération et d’accumulation. D’après la maxime de Antoine Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » , ces photomontages s’ancre dans une pratique post- photographique où le réel est détourné à travers une retouche assumée et exacerbée.
Ces natures mortes modernes ont été réalisées sur plus d’un an. L’artiste y incorpore le travail d’artisan locaux, comme pour certaines des fleurs et les couteaux.
Le rendu se situe entre le fleuri et le gai contrastant avec des éléments plus inquiétants tels que les déchets, couteaux et les fleurs fanées.
Ces vanités des temps modernes utilisent aussi des éléments de récupération tels que des objets issus de ressourcerie et des pièces de monnaie de voyages passés.